Trévillach
Le Fenollet ou le Fenolledes
Forme ancienne : 842 Pagus Fenuletus
IXe Pagus Fenioletense
Xe Pagus Fenioletensis, Fonelietensis
XIIe Fenledes Fenoledez
XIIIe Terra Fenolletensis Fenoledesium
XVIIe Fenolledes
XVIIIe Fenouillet Fenouilhedes
Etymologie :
Radical : Fenoll du latin populaire Fenucullus, du latin classique Fenicullus de Fenum-iculum : petit foin, devenu fenuclu en bas-latin
Français : fenouil
Occitan : fenolh
Catalan : fenoll
Sens : lieu où abonde le fenouil
Origine : Cette région fut d’abord appelée le Fenolledes (Fenolietense aux IXe Xe / Fenoledesio aux XIIe XIIIe)
Comme ses voisines = le Carcasses (Carcassona), le Narbonès (Narbona), le Razès (Rennes) ou comme d’autres régions catalanes le Girones (Gerona), le Ripolles (Ripoll). Ces noms de contrées dérivent du nom de la ville principale avec le suffixe latin d’appartenance : ensem (qui se réduit toujours à la finale romane –ès). L’origine du Fenollèdes est le village et le château de Fenollet, siège du Pagus et de la vicomté au moyen-âge.
Luis BASSEDA
Pourquoi une randonnée ou balade ?
Le thème du chemin, du cheminement a inspiré de nombreux écrivains – les premiers sentiers ont été tracés par les animaux. « Moi, qui le plus souvent voyage pour mon plaisir, ne me guide pas si mal. S’il fait laid à droite, je prends à gauche, si je me trouve mal propre à monter à cheval, je m’arrête… Ai-je laissé quelque chose à voir derrière moi ? J’y retourne. C’est toujours mon chemin. Je ne trace aucune ligne certaine, ni droite, ni courbe. »
Michel Eyquem de MONTAIGNE
« Je suis persuadé que le berger, le véritable marcheur, le chemineau, le passeur ou le braconnier, ne regardent pas le sol mais font confiance à des odeurs, des souvenirs, des espérances, des avertissements venus d’ailleurs, à des complicités surnaturelles, à l’air autant qu’au sol, aux ravins autant qu’à la terre ferme et aux chiens qui aboient et à la lune qui tarde à venir, et à des fleurs qui ne s’ouvrent que pour eux, au moment de leur passage ».
Pierre SANSOT : Chemins aux vents
« Comme les hommes, les pays ont une noblesse qu’on ne peut connaître que par l’approche et par la fréquentation amicale. Et il n’y a pas de plus puissant outil d’approche et de fréquentation que la marche à pied ».
Jean GIONO : Le Trièves de Giono
Françoise LAURENT remercie les personnes de Trévillach pour lui avoir fait découvrir les chemins et les pages d’histoire du village et de ses environs : Simone et Pierre SIRE, Marie-Thérèse et Jean-Paul SIRE, Henry et Jacqueline MARTY, Huguette SIRE, Yvette et Gégé SIRE, Jeanne et Augustin SIRE, Marcelin BOBE, Jeanine et Yves BOURREIL…